Le jeu des dix erreurs

         Dix erreurs se sont glissées dans les phrases qui suivent. Certaines sont si grosses qu’elles sautent à la figure (attention à la fracture nasale), d’autres sont plus subtiles. Certaines sont anonymes, d’autres sont signées ; certains auteurs sont très connus, d’autres, beaucoup moins. Célèbres ou pas, je les dénonce sans pitié.

         Voulez-vous jouer avec moi ? Retrouvez ces erreurs et envoyez vos réponses dans la page « commentaire ». 

        Vous aurez gagné toute ma considération et l’honneur théâtral de « figurer » dans mes « représentations ».

 

« L’époque dans lequel elle s’est faite virer pour raison économique était marquée par une grave crise viticole. Si le commerce de nos vins a longtemps été fleurissant, l’industrie viticole française avait parfois du mal à se moderniser, dû au poids des traditions, et à un espèce de complexe de supériorité. Croyez-moi si vous voulez : la crise n’est pas prête de se terminer. ».

 

« J’ai décidé que ma conduite future rachèterait mon passé ; je peux certifier en toute honnêteté que cette résolution a produit quelques bons fruits. Vous n’êtes pas sans ignorer avec quelle ardeur, à la fin de l’année dernière, j’ai soulagé des malades et des misérables ; … » 

         Robert Louis Stevenson, L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Robert Laffont, Pavillons poche, p. 95, traduit de l’anglais par Robert Latour

 

« De toute façon, il faut mieux en rester là. Car quand on est amoureux, on est vite poussé à dire des sottises. »

         Jean-François Dortier, « L’amour peut-il rimer avec toujours ? », éditorial, Sciences Humaines, n° 306 p. 5.

 

« Installé devant son ordinateur, la fermeture Eclair de son survêtement rouge remontée jusqu’au menton, le patron ne dénote pas : Sim Shagaya, 45 ans, accueille chaleureusement les visiteurs et répond aux questions dans un anglais mâtiné d’un fort accent américain. »

          Liza Fabbian (Abuja, envoyée spéciale), « L’école dans la poche, avec l’appli du nigérian uLesson », lemonde.fr,  8 octobre 2021

 

« La police « paye les bandits pour faire le sale travail dans les manifestations. Méthode très fréquente sous l’ancien régime, mais, donc, perpétrée par le pouvoir actuel. »

         Un policier interrogé par Vanessa Decouroux, envoyée spéciale de France Inter au Caire, journal de 7 h 30, vendredi 15 février 2011.