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Le couvre-chef

La troisième réunion publique de la troisième république,

celle qui succéda au règne du troisième Napoléon,

ressemblait à s’y méprendre

au méprisant conciliabule royal d’antan,

au roucoulant concile à bulles papales du Vatican,

mais les édifiants édits pondus par les laïques édiles s’appelaient déjà décrets

ça ne manquait pas d’air… ni d’attrait

Les Mac Mahon de ce temps

qualifiaient les Turcs de Mahométans

(en général !)

c’était tout une époque,

la nôtre sera tout autre,

fera rire autant,

et pleurer aussi.

La République est souvent un couvre-chef,

un cache-César,

un lance-Adolf,

en général un général,

une espèce de rêveur d’empire,

comme un colon mais en pire,

moi mon colon celle que je préfère…

 

excusez-moi là je m’égare...

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