
Dans mon village on voit énormément de chiens promenant
leurs maîtres
peut-être
ne trouvent-ils rien de mieux à faire,
peut-être croient-ils dur comme fer
que l’homme a besoin de prendre l’’air.
Quel plaisir trouvent-ils à traîner à bout de pattes cet étrange bipède fatigué,
ventripotent
arrogant
ingrat
gras,
puant le pastis ou l’eau de Cologne.
combien sont-ils payés pour cette corvée,
cette morne besogne
ce pensum : garder des hommes.
Si les chiens se lassent des laisses,
qu’ils les laissent,
s’ils en ont ras le poil de leurs hommes,
qu’ils les abandonnent,
sur le bord du chemin,
au milieu d’un rond-point,
dans un magasin…
Aucune honte à cela, ce sont des choses qui se font, c’est…
canin
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