Autant en emporte le vent d’autan mais pour autant,
qu'importe d'où vient le vent,
qu'importent les marchands venant du Levant,
du vin des habits des épices des hélices d'hélicoptères,
des produits de la terre,
des ors et des aurores.. du vent ?
Autant en emporte le vent d'autan,
autant d’ailleurs que tous les autres vents,
qu’ils soient vents jeunes ou vents d’antan,
vengeurs ou vents gentils,
vents debout ou bien vents de sable,
vents puissant ou misérables,
vents venant d’Espagne ou vents soufflant du Levant,
même si, il est vrai, tous les vents n’ont pas la même valeur,
impossible de confondre en un même souffle
le vent mauvais de la rumeur,
le secours du souffleur en art dramatique,
le souffle de la symphonie fantastique,
celui du pet d’un péteur de pois chiches,
le souffle léger de la vie qui s’en va,
le soupir de soulagement devant la vie qui revient,
enfin le souffle de l’explosion de joie
ou pas de joie,
de l’explosion en soi,
de celle qui emporte portes, fenêtres et toit,
même pas atomique,
classique,
ça suffira.
Quoi de commun vraiment,
entre tous ces vents ?
Écrire commentaire