Vous devez lire ce chapitre si vous pensez :
Que l’offre est supérieure à la demande quand il y a des stocks
Que l’offre est supérieure à la demande quand il y a un excédent du commerce extérieur
Que cambriolages et braquages sont les signes d’une demande supérieure à l’offre
Que les prix augmentent quand le gouvernement le décide (en général le premier janvier)
…
La demande est l’intention d’acheter une certaine quantité d’un certain bien ou service à un certain prix
La demande n’est donc pas l’ achat. La quantité achetée ne mesure pas la demande.
Sinon, la demande serait toujours égale à l’offre, car la quantité achetée est toujours égale à la quantité vendue
Ce n’est pas un chiffre, ce n’est pas une quantité.
C’est une fonction, une relation entre deux variables : le prix et la quantité.
C’est en fait une série de couples de chiffres.
C’est une série d’hypothèses.
La demande individuelle se passe dans la tête d’un acheteur potentiel.
Il se pose la question : si le prix de ce bien est x, est-ce que j’en achète ? Si oui, j’en achète combien d’unités ? Même question si le prix est x + 1, x+2, etc. Même question si le prix est x – 1, x – 2, etc.
Le prix est la variable explicative (x pour un « matheux »), la quantité demandée est la variable expliquée (y pour un « matheux »). Cela suppose que pour un bien ou service déterminé, le prix est une donnée qui s’impose aux acheteurs (tout comme aux vendeurs). Cela suppose également que le prix est unique sur le marché.
Or, il y a généralement plusieurs vendeurs de n’importe quel bien ou service sur un marché, à un moment donné.
Comment peut-il y avoir un seul prix pour une multitude de transactions ?
La réponse tient en un mot : la concurrence.
Remarques
Le mécanisme qui va être décrit de formation des prix n’est valable que dans le cadre d’une « concurrence pure » ou d’une concurrence qui s’en rapproche.
La « concurrence pure » est un concept qui imagine un idéal, celui des économistes libéraux néo-classiques.
Le mécanisme qui va être décrit de formation des prix est inspiré par cette école.
La concurrence présente dans l’économie de marché n’est jamais pure.
Avec une concurrence pure, on aurait un prix unique pour chaque marché.
Avec une concurrence qui s’en rapproche, le prix d’un marché tourne autour d’un prix unique
Rappel des conditions d’une concurrence pure.
L’atomicité du marché
Un grand nombre d’opérateurs, tous de petite taille et de tailles égales.
Si cette condition était satisfaite, aucun vendeur ne pourrait imposer son prix ; voilà pourquoi le prix est une donnée pour chaque vendeur comme pour chaque acheteur.
La transparence du marché
Une information parfaite des opérateurs. Aucun vendeur ne peut vendre plus cher que son concurrent, sinon il se fait évincer du marché. Idem pour l’acheteur.
Mais ceci n’est vrai qu’à qualité égale. D’où la condition suivante :
L’homogénéité du marché
Chaque marché doit pouvoir se définir par une description suffisamment précise d’un bien ou d’un service, pour que chaque acheteur puisse comparer les offres sur la seule base du prix.
Ces trois conditions suffisent pour garantir que le prix est unique et qu’il s’impose à chaque intervenant (acheteur ou vendeur).
L’ajout de deux autres conditions permettra de définir la concurrence « pure et parfaite ».
Revenons à notre demande individuelle.
Donc, l’acheteur se trouve face à un prix unique qu’il n’a pas choisi.
Selon la nature du bien ou du service convoité, la réponse qu’il apporte à la sollicitation du marché est
binaire ou…plus nuancée,
absolue ou conditionnée par la quantité.
Dans le premier cas, la réponse est : j’achète ou je n’achète pas.
Dans le second cas, la réponse est : j’en achète très peu, un peu, beaucoup, passionnément…, à la folie !
Nous commencerons par l’analyse du second cas, car il est plus facilement assimilable par la théorie que le premier.
1re analyse.
Biens et services dont la demande s’exprime de manière continue.
A chaque niveau de prix correspond une certaine quantité demandée, qui est décroissante avec le prix.
Un exemple fictif sur le marché du haricot frais.
Antoine « fait son marché » en fruits et légumes frais. Il adore les haricots mais l’hiver venu, leur prix est très élevé. Antoine refusera de s’en passer mais il en achètera une petite quantité qu’il mélangera à des pommes de terre. Il en achèterait davantage s’ils étaient moins chers.
Quelle que soit la saison, la demande d’Antoine pour le haricot s’exprime sous la forme d’une série d’ hypothèses de prix associées à des hypothèses de quantités demandées. Elle pourrait par exemple être représentée par le tableau ci-dessous :
Prix en € / kg |
1 |
1,5 |
2 |
2,5 |
3 |
3,5 |
4 |
4,5 |
5 |
5,5 |
Quantité demandée en kg |
1 |
0,9 |
0,8 |
0,7 |
0,6 |
0,5 |
0,4 |
0,3 |
0,2 |
0,1 |
Seconde analyse.
Biens et services dont la demande s’exprime de manière binaire.
C’est le cas de biens d’une valeur importante, dont l’achat est ponctuel : maison, voiture... En général, il s’agit de biens durables ou de biens d’investissement.
La demande d’un individu se déclenche lorsque le prix est au-dessous d’un certain niveau x qu’il est le seul à déterminer.
Un exemple fictif dans le marché de l’immobilier.
Supposons qu’un ménage, celui de la famille Martin, à la recherche d’un appartement de type 4, d’une surface d’environ 100 m2, se soit fixé comme « budget » maximum 150 000 €, ou 1 500 € par m2.
Tout bien offert à un prix supérieur serait a priori refusé par ce ménage. Tout bien offert à un prix inférieur ou égal à ce seuil serait a priori accepté (en supposant, conformément à l’hypothèse, certes irréaliste, de l’homogénéité du marché, que des biens offerts à des prix aussi différents présentent tous la même qualité et satisfassent de manière égale aux besoins de ce ménage en terme de localisation).
On aurait donc, pour une série d’hypothèses de prix, une demande exprimée par le tableau ci-dessous
Prix en € / m2 |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
Quantité demandée en m2 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
Le graphique n° 1 peut également représenter cette demande.
C’est la somme des demandes individuelles
1re analyse.
Biens et services dont la demande s’exprime de manière continue
Reprenons l’exemple du marché du haricot frais.
Nous connaissons la « courbe de demande » d’Antoine. Ajoutons à la sienne celles de Marie, d’Héloïse, de Yan, d’Arnaud et de Sabrina.
Marie, elle, a une demande « saisonnière » de haricots : elle n’en achète que lorsque c’est la saison, et qu’elle en juge le prix abordable. Sa demande peut être qualifiée de binaire : ou elle achète, ou elle n’achète pas.
Héloïse a une demande plus classique, qui s’élève lorsque le prix est plus faible, mais à un niveau plus élevé de consommation qu’Antoine.
Yan, au contraire, fait varier sa demande en fonction du prix mais sur la base d’un niveau plus faible de consommation.
Arnaud a une demande constante de haricots, quel qu’en soit le prix.
Enfin, Sabrina a une demande influencée par le prix, mais de manière moins élastique qu’Antoine, Héloïse et Yan : il lui faut une plus grande variation de prix qu’ à Antoine ou qu’à Héloïse, pour que sa demande change.
Cela donne une « courbe » de demande collective, que l’on peut représenter par le tableau ci-dessous.
|
Prix en € / kg |
1 |
1,5 |
2 |
2,5 |
3 |
3,5 |
4 |
4,5 |
5 |
5,5 |
Quantité demandée en kg par |
Antoine |
1 |
0,9 |
0,8 |
0,7 |
0,6 |
0,5 |
0,4 |
0,3 |
0,2 |
0,1 |
Marie |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Héloïse |
1,3 |
1,2 |
1,1 |
1 |
0,9 |
0,8 |
0,7 |
0,6 |
0,5 |
0,4 |
|
Yan |
0,8 |
0,7 |
0,6 |
0,5 |
0,4 |
0,3 |
0,2 |
0,1 |
0 |
0 |
|
Arnaud |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
|
Sabrina |
0,6 |
0,6 |
0,6 |
0,5 |
0,5 |
0,4 |
0,4 |
0,3 |
0,3 |
0,3 |
|
Demande totale |
|
4,8 |
4,5 |
4,2 |
3,8 |
3,5 |
2,6 |
2,3 |
1,9 |
1,6 |
1,4 |
On peut aussi la représenter par le graphique n° 2.
Seconde analyse.
Biens et services dont la demande s’exprime de manière binaire
En agrégeant des demandes individuelles binaires, on peut obtenir une demande collective qui ne l’est pas, et qui décroît avec le prix.
Reprenons l’exemple du marché immobilier, ou plus précisément, celui des appartements de type 4, d’une surface d’environ 100 m2, situés dans un même secteur géographique.
Nous connaissons déjà la « courbe » de demande de la famille Martin. Il s’agit en fait d’un seuil de prix au-delà duquel les Martin refusent d’acheter.
Ajoutons à leur courbe celle des autres acheteurs, les familles Da Costa, Dupuis, Carmouss, Duval, Grenier, Fernandez et Rousseau.
Le tableau ci-dessous représente la série de seuils de prix propres à chacune de ces familles (dans le désordre)
Famille |
Martin |
Da Costa |
Dupuis |
Carmouss |
Duval |
Grenier |
Fernandez |
Rousseau |
Seuil en € / m2 |
1 500 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 600 |
1 300 |
1 200 |
Nous pouvons, à partir de là, construire la « courbe » de demande collective pour le m2 d’appartement T4.
On peut la représenter sous forme du tableau ci-dessous
|
Prix en € / m2 |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
Quantité en m2 demandée par… |
Martin |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
Da Costa |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Dupuis |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
|
Carmouss |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
|
Duval |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
|
Grenier |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
|
Fernandez |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Rousseau |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Demande totale |
800 |
700 |
600 |
500 |
300 |
200 |
0 |
On peut aussi la représenter sous la forme du graphique n° 3.
L’offre est l’intention de vendre une certaine quantité d’ un certain bien ou service à un certain prix.
L’offre n’est donc pas la vente. La quantité vendue ne mesure pas l’offre.
Sinon, l’offre serait toujours égale à la demande, car la quantité vendue est toujours égale à la quantité achetée.
Comme la demande, l’offre est une série d’hypothèses de quantités associées à une série de prix.
Première analyse.
Biens et services dont l’offre s’exprime de manière continue
A chaque niveau de prix correspond une certaine quantité offerte, qui est croissante avec le prix.
Prenons l’exemple d’un grossiste en fruits et légumes, qui livre ses produits chaque matin.
Premièrement, il a intérêt à remplir son camion pour rentabiliser sa tournée.
Deuxièmement, il a intérêt à présenter un assortiment le plus complet possible à sa clientèle.
Troisièmement, on suppose qu’il ressent le prix comme un élément qui s’impose à lui (puisqu’on suppose réalisées les 3 conditions de la « concurrence pure »).
Quatrièmement, on suppose que, le matin, avant de partir faire sa tournée, il a une idée précise des prix auxquels il peut vendre les différentes espèces.
On peut penser qu’au moment de remplir son camion, il va forcer sur les espèces les plus chères, au détriment des espèces les moins chères.
Si l’on isole une espèce, au hasard le haricot, cela donnera une courbe que l’on peut représenter dans le tableau ci-dessous :
Prix en € / kg |
1 |
1,5 |
2 |
2,5 |
3 |
3,5 |
4 |
4,5 |
5 |
5,5 |
Quantité offerte en kg |
100 |
200 |
300 |
400 |
500 |
600 |
700 |
800 |
900 |
1 000 |
On peut aussi la représenter au moyen du graphique n° 4.
Seconde analyse.
Biens et services dont l’offre s’exprime de manière binaire.
Reprenons l’exemple du marché immobilier.
Supposons qu’un ménage, celui de la famille Laville, cherche à vendre son appartement de type 4, d’une surface d’environ 100 m2.
Il refuse par avance de le vendre au-dessous d’un certain seuil, par exemple 150 000 €, ou 1 500 € par m2.
On aurait donc, pour une série d’hypothèses de prix, une offre exprimée par le tableau ci-dessous
Prix en € / m2 |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
Quantité demandée en m2 |
0 |
0 |
0 |
100 |
100 |
100 |
100 |
Le graphique n° 5 peut également représenter cette offre.
Limitons nous à l’exemple du marché immobilier.
A celle de la famille Laville s’ajoutent les offres respectives des familles Lacampagne, Madani, Lamontagne, Da Silva, Larivière, Sanchez et Müller.
Chaque vendeur se fixe un seuil minimum de prix.
Le tableau ci-dessous représente la série de seuils de prix propres à chacune de ces familles (dans le désordre)
Famille |
La campagne |
Madani |
Lamontagne |
Da Silva |
Larivière |
Sanchez |
Müller |
Laville (pour rappel) |
Seuil en € / m2 |
1 400 |
1 800 |
1 900 |
1 700 |
2 000 |
1 600 |
1 300 |
1 500 |
Nous pouvons, à partir de là, construire la « courbe » d’offre collective pour le m2 d’appartement T4.
On peut la représenter sous forme du tableau ci-dessous
|
Prix en € / m2 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
1 900 |
2 000 |
Quantité en m2 offerte par… |
Lacampagne |
0 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
Madani |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
100 |
100 |
100 |
|
Lamontagne |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
100 |
100 |
|
Da Silva |
0 |
0 |
0 |
0 |
100 |
100 |
100 |
100 |
|
Larivière |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
100 |
|
Sanchez |
0 |
0 |
0 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
|
Müller |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
|
Laville |
0 |
0 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
|
Offre totale |
100 |
200 |
300 |
400 |
500 |
600 |
700 |
800 |
On peut aussi la représenter sous la forme du graphique n° 6.
Si une transaction a lieu, c’est qu’un acheteur et un vendeur se sont mis d’accord sur un prix et une quantité.
Après coup (a posteriori), l’offre est donc toujours égale à la demande.
Le prix et la quantité effectifs satisfont le vendeur et l’acheteur. Le couple qu’ils forment appartient donc à la fois à la courbe de demande et à la courbe d’offre.
C’est le croisement de ces deux courbes qui matérialise une telle situation, appelée équilibre.
Dans l’exemple fictif du marché immobilier, le tableau ci-dessous permet de mettre en évidence le couple prix/quantité commun aux acheteurs et aux vendeurs.
Prix |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
1 900 |
2 000 |
Demande totale |
800 |
700 |
600 |
500 |
300 |
200 |
0 |
0 |
0 |
Offre totale |
0 |
100 |
200 |
300 |
400 |
500 |
600 |
700 |
800 |
On voit que pour 1 500 € le m2, la demande dépasse l’offre, tandis que c’est l’inverse pour 1 600 €.
Le prix d’équilibre se situe donc entre 1 500 et 1 600 € le m2.
La quantité d’équilibre est entre 500 et 300 m2.
Le graphique n° 7 permet de visualiser la situation d’équilibre, au croisement des deux courbes respectivement d’offre et de demande.
Ce graphique permet empiriquement d’estimer à 360 m2 la quantité approximative qui trouvera preneur à un prix approximatif de 1 550 €.
Jusqu’ici, on a toujours raisonné à un instant t. A cet instant, on a fait varier les quantités en fonction d’ hypothèses de prix différentes mais instantanées.
A partir de maintenant, on se situe dans le temps. On considère les variations de l’offre, de la demande, des prix, au cours du temps.
Supposons une augmentation de la demande, due par exemple à une augmentation généralisée des revenus.
Cela signifie que, pour chaque hypothèse de prix, l’hypothèse de quantité achetée augmente.
Dans le marché immobilier, cela revient à ce que le budget maximum que s’impose chaque ménage acheteur s’élève de, mettons, 100 € par m2.
On pourrait donc avoir le tableau ci-dessous
Famille |
Martin |
Da Costa |
Dupuis |
Carmouss |
Duval |
Grenier |
Fernandez |
Rousseau |
Ancien seuil en € / m2 |
1 500 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 600 |
1 300 |
1 200 |
Nouveau seuil |
1 600 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
1 700 |
1 400 |
1 300 |
Le tableau représentant la nouvelle demande serait comme suit :
|
Prix en € / m2 |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
Quantité en m2 demandée par… |
Martin |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
Da Costa |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
|
Dupuis |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
|
Carmouss |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
|
Duval |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
|
Grenier |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
0 |
|
Fernandez |
100 |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Rousseau |
100 |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Demande totale |
800 |
800 |
700 |
600 |
500 |
300 |
100 |
Comparaison de l’ancienne et de la nouvelle demande :
Prix |
1 200 |
1 300 |
1 400 |
1 500 |
1 600 |
1 700 |
1 800 |
1 900 |
2 000 |
Ancienne demande |
800 |
700 |
600 |
500 |
300 |
200 |
0 |
0 |
0 |
Nouvelle demande |
800 |
800 |
700 |
600 |
500 |
300 |
100 |
0 |
0 |
Rappel de l’offre |
0 |
100 |
200 |
300 |
400 |
500 |
600 |
700 |
800 |
Graphiquement, cela se traduit par un déplacement de la courbe de demande, comme le montre le graphique n° 8. On y lit une nouvelle situation d’équilibre, où les transactions se feront pour une plus grande quantité vendue (passant approximativement ,de 360 à 430 m2) et à un prix plus élevé (passant approximativement de 1 550 à 1 650 €).
On pourrait faire le même type d’exercice en supposant successivement une baisse de la demande, une augmentation de l’offre, une diminution de l’offre.